Vidéo 1 : Technique sur Dalle

Vidéo 1 : partie 1/2 (22 min)

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Vidéo 1 : partie 2/2 (18 min)

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Stéphane possédait une terrasse carrelée en bien mauvais état. Le choix du bois lui a permis une complète rénovation, en un temps record et pour un moindre coût.

Ce documentaire vidéo présente toutes les étapes de la réalisation d’une terrasse en bois sur Dalle :

  • Préparation des lambourdes,
  • pose des lambourdes et mise à niveau,
  • découpe et pose des lames de terrasse en bois,
  • fixation avec vis inox, alignement,
  • découpe finale,
  • pose des bandeaux.

Pour celui qui projète la pose d’une terrasse en bois sur Dalle, le visionnage de cette vidéo représente un apport d’informations et de savoir-faire inestimable.

Vidéo couleur HD, 40min, 16/9, Stéréo.


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Sous-titres

Nous voici chez Stéphane, voici sa terrasse.
"Une surface carrelée desservant l’entrée de l’habitation,
et l’accès au salon par des portes-fenêtres".
Mais la terrasse de Stéphane a besoin d’un bon rajeunissement.
Et dans quelques jours, elle ressemblera à ça.
Mais dites-nous Stéphane, Pourquoi une terrasse en bois ?

Depuis combien de temps aviez-vous ce projet ?
Oui car en y regardant de plus près, cette terrasse en carrelage est vraiment en mauvaise état.
Une grande partie des plaques sont fissurées ou bien se décollent,
et la mauvaise qualité des joints amplifie le processus de destruction.
Avant d’entrée dans le vif du sujet, voyons dabord les grandes lignes de la construction d’une terrasse sur dalle.
Nous commencons par fixer des lambourdes sur la dalle.
On utilise des vis à bois ou des chevilles à frapper.
Et des câles en plastique permettent d’ajuster finement la hauteur tout en permettant de mettre la sous-face des lambourdes au sec.
Puis on commence à fixer les lames en partant d’une ligne de référence, ici le mur de l’habitation.
Les lames sont fixées les unes à côté des autres en laissant quelques mm d’espace.
On peut aussi laisser quelques mm entre les lames mises bout à bout.
Vient ensuite la pose des bandeaux de finition.
C’est parti. Nous commencons par vérifier la plannéïté de la dalle.
On peut poser sur une dalle difforme mais une dalle bien plate simplifie le travail.
Au moins, pas de surprises de ce côté-là.
Vérifions maintenant que la hauteur est suffisante.
Nous avons calculé un ecart théorique entre les lambourdes, nous regardons ce que cela donne sur le terrain.
L’objectif est d’avoir un premier aperçu, à blanc.
Toujours sans les fixer, nous mettons les lambourdes bout à bout pour voir ce que cela donne.
Ainsi nous allons anticiper sur le montage ultérieur et déterminer la meilleure configuration pour optimiser nos efforts tout en limitant les chutes.
Nous préparons les lambourdes avant de les fixer.
Les lambourdes déformées sont mises de côté.
Dans les cas extrêmes on ne peut pas les redresser.
Mais on pourra les utiliser pour des petites longueurs.
Nous pratiquons un avant-trou aux deux extrémités, ainsi qu’au centre.
A l’aide d’une petite fraise montée sur la perceuse, nous ménageons une petite cuvette sur tous les avant-trous.
Cette cuvette sert à intégrer la tête de la cheville à frapper dans la lambourde.
Nous repérons les axes des lambourdes sur la dalle,
aux deux extrémités.
On dispose ensuite les lambourdes sur leurs axes sans les fixer.
La dalle est percée pour recevoir les chevilles à frapper.
Les avant-trou dans les lambourdes servent de guide.
La cheville est insérée au travers de la lambourde.
puis elle est frappée.
Parfois, la cheville ne veut pas rentrer dans l’orifice bien qu’il soit du diamètre préconisé.
Généralement, c’est parce que l’orifice s’est rebouché avec de la poussière de ciment, il faut repercer.
Il faut parfois s’y reprendre plusieurs fois.
"Idéalement, la cheville doit être enfoncée au raz de la lambourde.
Mais si elle dépasse de qq mm, elle finira de s’enfoncer sous l’effet des frappes".
"Veillez à bien frapper à la verticale,
Pour éviter de tordre la vis".
"Si la cheville n’est pas assez enfoncée dans la lambourde,
voilà ce qui arrive".
"Il faut alors sectionner la vis,
et retirer la cheville".
"Sur cette exemple une cheville mal posée que l’on a partiellement retirée".
Il a fallu poser une autre cheville quelques cm plus loin.
"N’oubliez pas de disposer les câles avant de fixer car après il est trop tard"
Les lambourdes sont fixées à leurs extrémités et sur au moins un point en leur centre"
La distance maximum entre les chevilles à frapper ne doit pas excéder 1m50.
Les lambourdes ne touchent pas directement le sol grâce aux cales.
Mais pour limiter leur souplesse, on interpose des cales supplémentaires
sans chevilles à frapper".
Pour éviter que les cales ne bougent, on dépose un point de colle polyuréthane sur les cales.
La lambourde sur le rebord dépasse de quelques centimètres.
Elle servira de fixation au bandeau de finition.
Ainsi le bandeau ne sera pas en contact avec la dalle.
Toutes les lambourdes sont enfin posées.
Dans l’idéal, il est préférable de découper les lames une fois qu’elles sont fixées.
C’est ce que nous allons faire pour cette terrasse.
"Mais comme nos lames sont de grandes dimensions.
nous devons les recouper avant de les poser".
Vous aurez besoin d’au moins 4 points d’appui.
Pour travailler confortablement, nous employons des tréteaux.
Une lame pré-découpée nous sert d’étalon pour la longueur de coupe.
Pendant la découpe, la lame doit être bien en appui.
Stéphane utilise une scie sauteuse.
C’est un outil polyvalent qui permet de faire des coupes complexes.
Et oui, il faut bien maintenir la lame jusqu’à la fin de la coupe.
Mais la scie sauteuse n’est pas l’outil idéal pour faire ce genre de coupe rectiligne.
La scie circulaire est plus puissante et permet de faire des coupes bien droites
Mais attention aux doigts.
La lame soulève les fibres en sortie de coupe.
C’est pour cette raison, qu’il faut toujours découper les lames sur l’envers.
Travailler à deux permet souvent d’avancer trois plus rapidement.
Stéphane et Bruno travaillent les lames deux par deux en s’aidant d’une lame étalon.
Chacun connaît parfaitement ses taches.
Le travail à la chaine et une bonne méthode de travail permettent de gagner beaucoup de temps .
Pour la pose, on procède par lots de plusieurs lames.
Dans un 1er temps, on pose les lames les unes contre les autres, sans les fixer.
On utilise des câles en plastique pour régler l’espacement entre les lames.
Cet espacement de qq mm est fonction du taux d’humidité ambiant ainsi que du niveau de séchage des lames.
Nous allons maintenant poser des vis aux extrémités des lames.
Le répérage de l’axe des vis peut être réalisé au cordeau ou à la règle.
Dans tous les cas, il faut impérativement effectuer un préperçage des lames au moins en leurs extrémités.
Cela évite le fissurage de la lame.
Nous employons des vis inox.
La vis est constitué d’un collet lisse qui permet à celle-ci de tourner librement dans la lame.
Ce collet assure une mise en pression correcte de la lame contre la lambourde.
Mais c’est le filetage qui accroche dans la lambourde.
La tête de cette vis est à emprunte TORX.
Il s’agit d’une tête fraisée qui sera intégrée dans la lame.
Ces lames de terrasse sont en Pin traité classe 4.
C’est une essence de bois tendre.
Par conséquent, les têtes de vis s’insèrent en surface sans aucun problème.
Pour les essences de bois dur,
comme les bois exotiques,
il est nécessaire de pratiquer une cuvette avec un outil spécial.
Il est fréquent d’avoir à ajuster la largeur de la dernière lame.
Dans le cas présent nous avons beaucoup de chance :
nous allons pouvoir utiliser une demi-lame.
La seconde demi-lame pourra être utilisée pour réaliser le bandeau.
Pour contourner cet obstacle, nous avons ajouter un bout de lambourde pour assurer la continuïté du support.

Pour des bois tendres, le préperçage pour les vis du centre est facultatif.
La totalité des lames sont posées,
mais pour le moment, seules les extrémités sont fixées.
Passons maintenant à la pose des vis aux centres.
Nous allons matérialiser l’axe des vis avec un cordeau tendu.
Il y a systématiquement deux vis aux extrémités.
Mais pour le centre des lames, cela dépend de la stabilité du bois.
Pour des essences instables, il est fortement recommandé de mettre deux vis partout.
C’est souvent le cas pour les bois exotiques.
Pour des essences stables ou moyennement stable, on peut se contenter d’une seule vis.
On procède en alternant d’un bord à l’autre de la lame.
Et si dans quelques semaines, Stéphane se rends compte que les lames se soulèvent ou se déforment.
Les vis sont fixées à 2 ou 3 millimètres du cordeau.
Si le cordeau est à droite de la tête, la vis est posée à gauche.
le corps de la vis ne doit pas toucher le cordeau,
sinon on risque de décaler l’axe au fur et à mesure.
C’est une question de dizième de millimètre.
Dans un premier temps, on ne visse pas à fond,
sinon la tête de la vis entre en contact avec le cordeau.
Et une fois que toutes les vis sont positionnées,
On enlève le cordeau,
et on finit de visser les vis entièrement.
Démonstration :
Il faut maintenant découper les lames à leur longueur définitive.
Régler la profondeur de coupe de façon à ce que la lame ne dépasse que d’un millimètre ou deux sous la face de la lame.
Pour réaliser le bandeau, on prend simplement une lame de terrasse.
Pour ce bandeau, on se contentera d’une seule vis, posée tous les mètres.
Mais si cela est possible, deux vis l’une au dessus de l’autre amélioreront la fixation,
tout en limitant l’effet Tuilage du bandeau.